Condition location Pinel : le guide complet

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La condition location Pinel doit être maitrisée avant de prétendre à ce dispositif fiscal. Issu de la loi de finances pour 2015, le dispositif Pinel vise à encourager l'investissement locatif dans l'immobilier neuf. En contrepartie d'un engagement de location respectant certaines durées, les investisseurs bénéficient d'une réduction d'impôt sur le revenu très attractive. Afin d'optimiser cette réduction fiscale, les contribuables doivent cependant respecter diverses conditions relatives à la location du bien immobilier acquis.

Le dispositif Pinel favorise l'investissement locatif neuf

Le dispositif Pinel à pour objectif de stimuler l'investissement dans l'immobilier locatif neuf. Face à la pénurie de logements dans certaines zones tendues, ce mécanisme fiscal vise à encourager la construction de nouveaux biens à louer. 

Pour favoriser ces investissements locatifs neufs, la loi Pinel offre une réduction d'impôt sur le revenu très avantageuse. Celle-ci peut atteindre jusqu'à 21% du prix de revient du bien pour un engagement de location de 6 ans minimum. En cas de prorogation sur 3 années supplémentaires, le foyer fiscal peut même bénéficier de 6% de réduction d'impôt complémentaires.

Outre l'avantage fiscal significatif, le dispositif impose toutefois des contreparties comme le respect de plafonds de loyers et de ressources pour les locataires. De plus, seuls les logements neufs ou en état futur d'achèvement répondant à des critères de performance énergétique sont éligibles.

Géographiquement, la loi Pinel concerne les zones les plus tendues en métropole ainsi qu'en Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna, Polynésie française et Nouvelle-Calédonie). 

Quelle est la réduction d'impôt accordée via le dispositif Pinel ?

Le cœur du dispositif Pinel réside dans l'avantage fiscal accordé aux investisseurs en contrepartie d'un engagement de location sur une durée minimale déterminée. Plus précisément, le montant de la réduction d'impôt varie selon que le contribuable s'engage sur 6 ou 9 années.

Dans le cas d'un engagement initial de 6 ans, le foyer fiscal bénéficie d'une réduction d'impôt de 12% du prix de revient du logement, plafonné à 300 000 € de dépenses éligibles. Rapportée sur 6 ans, cette économie d'impôt représente donc une réduction moyenne de 2% par an.

Si le contribuable choisit de s'engager sur une période plus longue de 9 ans, le taux de réduction d'impôt atteint alors 18% du prix de revient, toujours dans la limite des 300 000 € d'investissement pris en compte. Étalée sur la période d'engagement, cette réduction fiscale équivaut à un avantage moyen de 2% par an également.

Pour maximiser le bénéfice, le dispositif permet en outre une prorogation de 3 années supplémentaires au terme des 6 ou 9 ans initiaux. Lors de cette prolongation de l'engagement locatif, le foyer fiscal profite d'une réduction d'impôt complémentaire de 6%, portant ainsi l'avantage total à 21% ou 24% selon la durée initiale choisie.

L'ampleur de ces réductions d'impôt, permettant de récupérer jusqu'à près du quart des dépenses engagées, constitue l'attrait majeur du dispositif Pinel pour les investisseurs désireux d'acquérir un bien immobilier locatif neuf.

Quelles sont les zones géographiques éligibles à la loi Pinel ?

Le dispositif Pinel est l'un des critères essentiels à prendre en compte pour les investisseurs désireux de profiter de cet avantage fiscal. En effet, seules certaines zones considérées comme "tendues" au niveau immobilier sont éligibles, c'est-à-dire présentant une forte tension entre l'offre et la demande de logements.

En métropole, ce sont principalement les grandes agglomérations de plus de 500 000 habitants comme Paris, Lyon ou Marseille qui sont intégralement retenues. Mais le dispositif s'applique également à de nombreuses communes des agglomérations de taille plus modeste, au cas par cas sur la base d'arrêtés préfectoraux localisant précisément ces secteurs en déséquilibre.

Outre-mer, l'ensemble des territoires ultramarins bénéficie du statut de zone tendue éligible au Pinel :  

  • la Guadeloupe, 

  • la Martinique, 

  • la Guyane, 

  • La Réunion, 

  • Mayotte, 

  • Saint-Barthélemy, 

  • Saint-Martin, 

  • les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon, 

  • Wallis et Futuna, 

  • la Polynésie française  

  • la Nouvelle-Calédonie.

Ce zonage est révisé annuellement pour tenir compte des évolutions de marché. Certaines communes peuvent ainsi être ajoutées ou retranchées selon que la pénurie de logements s'accentue ou se résorbe sur leur territoire. Il est donc primordial pour tout investisseur de bien vérifier au préalable si la commune où il envisage d'acheter est éligible au moment de son projet immobilier.

Quels sont les biens immobiliers éligibles à la loi Pinel ?

Le logement doit être neuf ou considéré en état futur d'achèvement au moment où le contribuable en fait l'acquisition. Sont donc exclus du dispositif les biens anciens, même s'ils font l'objet de travaux de rénovation lourde. Cette condition vise à encourager spécifiquement la construction neuve pour répondre aux besoins en logements.

Le bien acquis doit également répondre à des critères de performance énergétique minimale, avec un niveau plancher d'étiquette énergétique à respecter. Cette exigence environnementale garantit que les logements Pinel soient économes en consommation d'énergie.

Par ailleurs, le logement ne doit pas être meublé au moment de sa première location. Cette obligation permet de distinguer clairement l'investissement locatif visé par le Pinel d'une activité para-hôtelière de location meublée qui relève d'un autre régime fiscal.

Enfin, le prix de revient du bien servant d'assiette au calcul de la réduction d'impôt est plafonné selon la localisation géographique, avec un maximum de 300 000 € de dépenses éligibles en Ile-de-France par exemple.

Le respect de ces différentes conditions d'acquisition est essentiel pour pouvoir prétendre aux avantages du dispositif Pinel sans risquer d'éventuelles remises en cause fiscales ultérieures.

Qu’en est-il des conditions liées au locataire Pinel ? 

Plafonds de ressources du locataire à ne pas dépasser

Les investisseurs doivent impérativement louer leur bien à des locataires dont les revenus n'excèdent pas certains plafonds fixés par la réglementation pour bénéficier des avantages fiscaux du dispositif Pinel. Le niveau de ces plafonds de ressources varie selon la composition du foyer locataire et la zone géographique du logement.

En effet, pour un couple avec deux enfants à charge par exemple, le plafond de revenus fiscaux de référence à ne pas dépasser est fixé à 51 200 euros annuels en 2023 pour louer un bien Pinel en zone A bis (agglomérations de plus de 1 million d'habitants). Ce plafond est ramené à 43 200 euros dans les zones B1 et à 36 792 euros dans le reste du territoire en zone C.

Pour une personne seule, le plafond ressource applicable est nettement plus bas, à 27 828 euros annuels en zone A bis, 23 688 euros en B1 et 20 209 euros en C. Ce barème tenant compte de la taille du foyer locataire vise à favoriser l'accès au logement pour les ménages les plus modestes.

Ces plafonds évoluent chaque année et doivent être scrupuleusement respectés à l'entrée dans les lieux du locataire comme lors des éventuelles révisions de loyer. Tout dépassement constaté par l'administration fiscale peut remettre en cause le bénéfice de la réduction d'impôt.

Les bailleurs ont donc l'obligation de demander les avis d'imposition pour vérifier que les ressources de leurs futurs locataires sont bien conformes avant d'engager la location. Cet impératif du dispositif Pinel garantit l'accès à ce parc locatif à loyers maîtrisés pour les foyers les plus modestes.

Le cas des étudiants et personnes à charges

Le dispositif Pinel prévoit des règles spécifiques concernant la prise en compte des revenus des étudiants et des personnes à charge au sein du foyer du locataire. Ces dispositions particulières permettent de ne pas pénaliser certaines situations.

Pour les étudiants de moins de 25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents, leurs revenus personnels éventuels comme les revenus issus de jobs étudiants ou de stages ne sont pas comptabilisés dans le calcul des plafonds de ressources à respecter. Seuls les revenus des parents sont pris en considération.

De même, les enfants majeurs de moins de 25 ans sans revenus propres et rattachés au foyer fiscal de leurs parents sont considérés comme personnes à charge, même s'ils occupent un logement distinct. Ils ne sont donc pas soumis individuellement aux plafonds de ressources du dispositif.

Cette tolérance envers les étudiants et enfants majeurs rattachés au foyer parental facilite leur accès à un logement Pinel sans risquer de faire basculer le foyer locataire au-delà des plafonds réglementaires du fait de leurs faibles revenus.

En revanche, dès 25 ans révolus, les enfants non mariés et disposant de leurs propres revenus sont considérés comme un foyer fiscal distinct de leurs parents. Leurs ressources seront alors prises en compte isolément pour vérifier le respect des plafonds s'ils souhaitent louer un bien Pinel.

Ces subtilités dans le mode de calcul des ressources selon l'âge et la situation des membres du foyer locataire peuvent paraître complexes. Mais elles permettent une plus grande souplesse d'accès au parc locatif Pinel pour les jeunes et les familles avec enfants à charge.

 

Les conditions liées à la location

Location à destination d'un foyer fiscal unique

Une des conditions essentielles du dispositif Pinel est que le logement donné en location doit être occupé dans son intégralité par un seul et même foyer fiscal. Il ne peut en aucun cas être divisé entre plusieurs locataires sans lien de parenté.

Cela signifie concrètement qu'un investisseur Pinel ne peut pas louer des chambres individuelles à plusieurs personnes qui ne formeraient pas un foyer fiscal unique au sens de la réglementation fiscale. Ce type de location par "colocation" est proscrit.  

Le bailleur doit obligatoirement louer son bien en une seule fois à une famille, un couple ou bien une personne seule célibataire. L'ensemble des occupants doit pouvoir justifier qu'ils relèvent d'une même déclaration de revenus auprès des services fiscaux.

Pour s'en assurer, le propriétaire est en droit de demander aux éventuels locataires un justificatif récent de leur situation fiscale, comme un avis d'imposition ou de non-imposition récent. Cela lui permettra de vérifier que tous les futurs occupants appartiennent bien au même foyer fiscal déclaré.

La sous-location totale ou partielle du bien Pinel à un tiers extérieur est également strictement prohibée, au risque de voir le bénéfice de la réduction d'impôt remis en cause.

Cette obligation de location à un foyer fiscal unique vise à empêcher une optimisation fiscale abusive du dispositif Pinel via des montages locatifs relevant davantage de l'activité para-hôtelière. Elle garantit que le bien reste dédié au logement résidentiel classique des familles.

Location à usage d'habitation principale pour le locataire

Dans le cadre du dispositif Pinel, le logement à louer doit obligatoirement servir de résidence principale au locataire et à son foyer fiscal pendant toute la durée de l'engagement de location. Toute autre utilisation est proscrite et pourrait remettre en cause les avantages fiscaux obtenus par l'investisseur.

En clair, le locataire ne peut en aucun cas utiliser ce logement Pinel comme simple résidence secondaire ou pied-à-terre occasionnel. Il doit y élire domicile de manière effective et permanente avec l'ensemble des personnes composant son foyer fiscal. C'est la condition sine qua non pour que le bailleur puisse bénéficier de la réduction d'impôt.

L'administration fiscale peut être amenée à contrôler le bon respect de cette obligation. Des vérifications auprès de la Taxe d'Habitation ou bien de factures d'électricité et autres abonnements pourront permettre d'attester que le logement sert bien de résidence principale effective au locataire.

Si ce dernier conserve par ailleurs une autre résidence dont il serait le propriétaire, il devra justifier que celle-ci n'est qu'une résidence secondaire et que le logement Pinel constitue bien son lieu de vie principal.

De son côté, le bailleur doit se prémunir contre tout risque de location saisonnière ou de sous-location partielle qui seraient contraires à cet impératif de résidence principale. Les sanctions en cas de manquement peuvent aller jusqu'au remboursement total des avantages fiscaux déjà obtenus.

Cette condition, bien que restrictive, garantit que le parc locatif Pinel sert bien à répondre aux besoins de logements destinés à l'habitation principale des occupants.

La durée de la location  

Engagement initial de 6 ou 9 ans selon la réduction d'impôt

Le montant de la réduction d'impôt dont bénéficie l'investisseur au titre du dispositif Pinel est directement lié à la durée minimale d'engagement locatif qu'il choisit. Plus cette période est longue, plus l'avantage fiscal est conséquent.

Concrètement, le contribuable a le choix entre deux options principales lors de l'acquisition de son bien immobilier neuf : soit un engagement de location de 6 années complètes, soit un engagement plus long de 9 ans.

S'il opte pour l'engagement sur 6 ans, il pourra bénéficier d'une réduction d'impôt annuelle représentant 12% du coût de revient du logement, dans la limite d'un plafond de 300 000 € de dépenses éligibles. Rapporté sur les 6 années, cela représente un avantage fiscal total de 12% x 6 = 18% du prix de revient.

En revanche, s'il s'engage sur 9 années complètes, le taux annuel de réduction d'impôt grimpe à 18%. Au final, sur les 9 ans, cet engagement plus long permet d'atteindre un avantage fiscal global de 18% x 9 = 27% du prix du bien, soit près du triple du taux de 12% sur 6 ans.

Ce mécanisme traduit bien la volonté de l'Etat d'inciter les investisseurs à privilégier les durées plus longues d'engagement locatif, afin de garantir une offre locative stable sur le long terme dans les zones tendues.  

Le choix du contribuable devra donc arbitrer en fonction de ses objectifs patrimoniaux et de ses projections de trésorerie entre un avantage fiscal plus modeste mais récupéré plus rapidement, ou un avantage nettement supérieur mais étalé sur une période presque deux fois plus longue.

Possibilité de proroger de 3 ans après l'engagement initial

Que l'investisseur ait initialement opté pour un engagement de location de 6 ou 9 ans, le dispositif Pinel lui offre la possibilité de prolonger cette période locative de 3 années supplémentaires à l'issue du délai initial. Une prorogation intéressante sur le plan fiscal.

En cas de prorogation de 3 ans au terme des 6 années d'engagement initiales, le contribuable bénéficie alors d'un avantage fiscal complémentaire de 6% du coût de revient du logement. Au total sur les 9 ans (6+3), l'économie d'impôt atteint ainsi 18% du prix de revient. 

La prorogation est encore plus avantageuse après un engagement locatif initial sur 9 ans. Dans ce cas, les 3 années supplémentaires permettent de bénéficier d'une réduction d'impôt complémentaire de 9% du coût du bien. Soit un avantage fiscal global de 27% sur l'ensemble des 12 années d'engagement locatif prorogé (9+3).

Les investisseurs ont donc tout intérêt à envisager cette option de prolongation dès l'acquisition de leur bien Pinel. Elle permet de substantiellement optimiser l'économie d'impôt globale réalisée tout en s'inscrivant dans une optique patrimoniale de long terme.  

Seule contrainte, le choix de proroger doit être exprimé obligatoirement dans les 6 derniers mois précédant le terme initial de l'engagement de 6 ou 9 ans. Il ne peut être exercé au-delà sans perdre les avantages fiscaux.

Finalement, cette possibilité de porter la durée totale de location à 9 ou 12 ans selon le cas apporte une réelle souplesse au dispositif Pinel. Elle en fait un outil fiscal particulièrement attractif pour les investisseurs souhaitant se constituer un patrimoine locatif sur le long terme.

Sanction en cas de non-respect de la durée minimale

Le respect de la durée minimale d'engagement de location est une obligation impérative pour bénéficier pleinement de la réduction d'impôt Pinel. Tout manquement à cet engagement expose le contribuable à de lourdes sanctions fiscales.

Si le bailleur décide de mettre un terme prématuré à la location avant le terme des 6 ou 9 années initialement prévues, il devra alors rembourser l'intégralité des avantages fiscaux qu'il a obtenus depuis le début de son investissement au titre du dispositif.

Ce remboursement s'applique au prorata de la période d'engagement non respectée. Par exemple, pour un logement acquis en 2021 avec l'avantage Pinel sur 6 ans, si la location cesse dès 2024, soit après seulement 3 ans, le propriétaire devra rembourser alors la moitié (3/6) des économies d'impôt réalisées.

De plus, ces sommes remboursées seront alors majorées d'intérêts de retard et de pénalités qui peuvent rapidement faire grimper l'addition. Selon les cas, le taux applicable peut atteindre jusqu'à 40 ou 80% supplémentaires !

Seules quelques rares situations légitimes comme un cas de force majeure ou un événement familial grave (décès, mutation professionnelle) peuvent éventuellement permettre d'être exonéré de ces sanctions en cas d'interruption anticipée du bail.

À l'inverse, en cas de prorogation de l'engagement initial sur 3 ans supplémentaires, l'investisseur doit là aussi impérativement respecter cette nouvelle durée sous peine de se voir réclamer le remboursement des avantages liés à la période prorogée.

Cette fermeté des sanctions dissuade les investisseurs d'interrompre leur location prématurément. Elle garantit ainsi la constitution d'une offre locative pérenne dans la durée conformément aux objectifs du dispositif.

Cas de résiliation anticipée : motifs acceptés ou non

Bien que l'engagement locatif dans le cadre du dispositif Pinel soit contraignant en termes de durée, la réglementation prévoit certains cas où une résiliation anticipée du bail peut être tolérée sans entraîner les lourdes sanctions fiscales habituellement applicables.

Parmi les motifs légitimes de résiliation avant le terme de l'engagement initial, le décès du locataire ou de son conjoint est admis. De même, si le locataire fait l'objet d'une mutation professionnelle dans une autre région l'obligeant à déménager, la rupture anticipée de bail peut être justifiée.

En cas de séparation ou de divorce au sein du couple locataire, entraînant l'un des conjoints à quitter définitivement le logement, ce changement de situation personnelle majeure constitue également un motif valable pour mettre fin au bail en cours.

La réglementation fait aussi preuve de tolérance si le locataire se trouve dans l'incapacité de régler les loyers, du fait par exemple d'un changement de situation professionnelle ou familiale imprévu et durable le mettant en difficulté financière.

En revanche, les raisons purement personnelles du locataire comme l'envie de changer de cadre de vie ou encore d'acquérir sa propre résidence ne sont pas considérées comme des motifs légitimes ouvrant droit à une résiliation anticipée sans pénalité.

Du côté du bailleur, les manquements répétés caractérisés du locataire comme des retards de paiement de loyers ou des dégradations du logement peuvent justifier une rupture du bail avant son terme.

Dans tous les cas, une décision de justice devra entériner la rupture anticipée pour permettre au propriétaire d'être exonéré des sanctions fiscales normalement prévues en pareille situation.

Condition location Pinel : ce qu’il faut retenir

La condition location Pinel doit être respectée pour bénéficier des avantages de ce dispositif. Parmi ces conditions, vous devez respecter des plafonds de loyers et de ressources des locataires, ainsi que les engagements de durée de location. Une bonne maîtrise de ces critères permettra de sécuriser l'investissement tout en profitant des bénéfices fiscaux attractifs offerts par le dispositif Pinel.

 

photo du rédacteur
  • Mickael ZONTA
  • Président, Investissement-Locatif.com

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